Par malchance le post sur Pingyao que je vous avez préparé a disparu. Mystère. Il va donc falloir que je retape tout.
Comme je viens d'arriver à Datong, et par conséquent de finir mon second voyage en train, j'en profite pour faire un petit intermède "transports chinois".
Sur l'image qu'on a de la Chine les choses ne font encore que se confirmer: on a 20 ans de retard. Oui il y a du monde mais les gens ne montent pas par les fenêtres, les wagons ne sont pas blindés de gens debouts, chacun a sa couchette bien tenue. Une hollandaise avec qui j'ai pris mon premier train m'a expliqué qu'en Inde c'est encore très compliqué (mais les gens ne voyages pas sur les toits!), alors qu'en Chine prendre le train est un jeu d'enfants.
Et elle avait TELLEMENT raison.
Arrivée à la gare de gros panneaux indiquent dans quelle salle se rendre pour attendre son train avant l'ouverture des portes. Car en Chine on n'a pas accès aux quais (des gens qui se balladent et qui trainent près des voies ? Mais ça va pas non), deux grosse grilles métalliques bloquent la voie. On doit donc patienter dans le hall de gare: le plus dégueu qu'il m'ait été donné de voir, à Xi'an, et d'un blanc immaculé à Pingyao... A Xi'an ils avaient installé un container poubelle pour que les gens crachent dedans. Le sol était noir, jonché de crasse, de nouriturre.
Et puis il y a 300 personnes qui attendent. 1/2h avant l'ouverture des portes les gens commencent à se presser devant les grilles: ce sont ceux qui sont sur les sièges en dur. Ah oui car il faut savoir qu'en Chine pas de 1ere/2eme classe, non, on choisit siège dur/mou ou couchette dure/molle. Et ceux qui sont en siège dur n'ont pas de numero et peuvent se retrouver debout... Mais surtout en Chine faire la queue est un jeu: au Mont Hua Shan deux petites vieilles s'amusaient à doubler tout le monde dans la queue pour le télépherique. Une fois devant l'entrée elles se sot mises sur le côté pour attendre leurs copains... Pendant 20 minutes. Et c'est pareil pour tout le monde. Voila, pour les trains c'est pareil: au final il y a bien assez de sièges et bien assez de temps pour monter dans le train, mais à l'ouverture des portes on se presse, certains montent sur les fauteuils avec les valises pour les enjamber.
Moi j'arrive à ma voiture couchettes dures. Elles se présentent comme suit: 3 lits superposés, face à 3 autres, sans porte. Une cloison, et ainsi de suite. Je suis à côté des toilettes et de la zone fumeur. Ca commence super bien.
Je dis au revoir à mon papa, et puis j'entends un bonjour au dessus de ma tête: un chinois qui étudie le francais depuis 4 ans est là avec deux copine, ils partent pour Pingyao.
C'est drole car ils ne parlent pas du tout anglais mais se debrouillent bien en français. Ce seront mes compagnons de voyage à Pingyao, (que je vous raconte demain).
Finalement avec Quiès et masque la nuit ne s'est pas trop mal passée...
Le voyage Pingyao - Datong ça a été plus dur: 8 heures de voyage de jour, sans stop et sans sortir de sa couchette, ça fait long.
Et puis il a fait chaud. J'en ai eu marre de me faire dévisager alors j'ai fini par me cacher derrière un oreiller qui me donnait encore plus chaud (mais bon quand les chinois(es) font 1, 2, 3 fois l'aller/retour devant ta portion de compartiment juste pour te regarde rau bout d'un moment tu en as marre. Voilà aussi pourquoi je ne suis pas descendue de ma couchette. Personne ne te parle puisqu'ils ne peuvent pas. Donc lecture, musique, dodo, lecture, musique, musique...
Très long. Il m'en reste un dernier à faire, le 20, un peu moins long (6h) pour rentrer à Pékin.
Impossible de rentrer dans le train sans billet (remarque valable pour le bus et le métro), il est checké deux fois à la gare, puis une fois à l'interieur on te l'échange contre une carte. 15 min avant ton arrêt le controle vient te voir, et rend ton billet. Comme ça tu ne peux pas rater ton stop! Magique! (il y a un controleur, voir deux, par compartiment... Sans compter les gens qui nettoient, passe dans les couloirs proposer boissons, plateaux repas chauds, ou ramassent les poubelles -differents de ceux qui nettoient. Aaah c'est beau le communisme, tout le monde a du travail).
Autre chose que je n'ai pas fait dans le train: essayer les toilettes. J'ai du boire un verre d'eau dans la journée pour être sûre de ne pas y aller.
Parce que si il y a un gros problème en Chine, plus que tout autre chose, ce sont les toilettes.
Etablissements de luxe, shopping center, resto, hotels, musées... partout ils sont nauséabonds et crades. Déjà le papier se jette exclusivement dans la poubelle, jamais dans la cuvette, ce qui n'aide en rien pour les odeurs, mais en plus c'est mal nettoyé, les évacuations fonctionnent mal... D'ailleurs c'est quelque chose que je ne comprends pas: il y a des gens pour nettoyer tout, partout, certains ont meme une mini chlbre attenant la porte des toilettes publiques, et c'est TOUJOURS sale.
Je crois que je vous ferai un article spécial toilettes, ça sera instructif (vous y aurez droit au Japon aussi mais pas pour les mêmes raisons ;)
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