jeudi 31 mai 2012

One Piece ou la folie japonaise - 31 mai


Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de One Piece (s'il en existe encore dans mon entourage) l'article ne sera peut-être pas le plus interessant du séjour, mais je vous incite quand même à le lire, vous pourrez ainsi briller en société.

One Piece c'est un manga (donc une BD japonaise petit format en noir et blanc, dont l'équivalent americain serait les comics tel X-Men, Spiderman).
L'homme, ou plutôt le dieu vivant aujourd'hui, à l'origine de la série est Eiichiro Oda: il l'a commencé en 1997. Aujourd'hui 66 volumes sont sortis au Japon, 62 en France.
Le succès est international mais il atteint des proportions démesurées au Japon. Au 55e tome, One Piece est devenue la série de manga la plus vendue dans l'histoire du manga devant Dragon Ball (vendus à environs 150 millions d'exemplaires); lors de la sortie du 66ème tome de One Piece au Japon, il s'est vendu 2,2 millions d'exemplaires rien que la 1ère semaine ( en 4 jours ) faisant de ce volume, le meilleur démarrage de tous les temps pour un manga.

L’auteur prévoyait à l’origine de dessiner son manga sur cinq ans ; il connaît d’ailleurs déjà la fin qu’il veut écrire, mais la série s'avère finalement plus longue que prévu (c'est pas rien de le dire). Dans les « questions que tout le monde se pose » du tome 54, il déclare que la série n’en est qu’à sa moitié... Et le 23 août 2011, lors d'un évènement organisée par Fuji TV, on y apprend que One piece durera "encore 10 ans". Bref, de belles années devant nous !

Laissez moi vous parler un peu de l'histoire: notre héros s'appelle Luffy. C'est un gamin un peu tête brulé qui à ses 16 ans prend la mer dans l'idée de devenir le Seigneur des Pirates, c'est à dire celui qui dominera toutes les mers et les océans du monde. Mais Luffy est un gentil pirate et avant tout un aventurier, naïf certes, mais doté d'un sens de l'honneur à toute épreuve. Il veut aussi devenir très fort, et pour ça il lui faut des compagnons de voyage et aussi mettre quelques baffes à des vilains qui veulent l'empêcher de réaliser son rêve. La richesse du manga on la doit à sa panoplie de personnages, tous très charismatiques, très differents, courageux chacun à leur manière et avec un passé, ou des rêves, qui les pousseront dans l'aventure avec Luffy. Et on apprend à aimer la petite bande, à rire ou être triste avec eux. Faut dire qu'après 60 tomes on en a vécu des choses à leurs côtés ! Et puis cette histoire c'est surtout une très belle histoire d'amitié et je crois que c'est pour ça qu'elle marche très bien. Fidelité, courage, beuverie, camaraderie: cocktail gagnant.


Bon enfin bref, venons en maintenant au fait: le Maitre a organisé une expo, la première, à Tokyo. Pendant quelques mois le 52eme etage de la Mori Tower est occupé par nos joyeux drilles et le pont de leur navire, aux cotés de dessins originaux et du bureau de travail de M. -Dieu- Oda. Je n'ai jamais payé une entrée d'expo aussi chère (20€) mais bon honnêtement c'était génial; je la place en deuxième position des meilleures expo de ma vie, derrière celle sur Disney au Grand Palais.

Je vais tenter un peu de vous expliquer la chose: je suis arrivée à l'ouverture, 10h, et y avait déja pas mal de monde. Dont des groupes d'écoliers en visite avec leur prof... Trop cool.
On patiente à 30 après le controle des tickets dans une pièce aux murs en fausses briques, couverts par les avis de recherches de chaque perso du manga (oui car même si Luffy il est gentil ben il est très fort alors il inquiète la Marine, qui est la police des mers, et qui veut l'arrêter. Ca reste un pirate. Et sa bande aussi). Certains sont marqués "arrested" et d'autres "deceased". Dont le grand frère de Luffy, Ace, lui aussi pirate et qui est un peu mon chéri. Mais il est mort - et je n'en suis pas tout à fait remise.
Après on rentre dans une pièce semi circulaire. Les lumières s'éteignent et là se lance sur les murs autour de nous l'histoire de Luffy en dessins animés (et pas dessin-animé): les crayonnés prennent vie et tour à tour on rencontre Pipo, Zorro, Sandy, Namy, Chopper... Tous ceux qui vont accompagner Luffy. On les voit affronter les premiers grands méchants, Crocodile, Enner, Moria... La projection s'arrête au moment de la capture de Ace par la Marine.
Pièce suivante, on est plongés sous les lumières noires dans l'univers du chateau fantome de Moria plein de formes fluorescentes; on passe devant la table dressée pour le diner.
En sortant on tombe nez à nez avec l'imperatrice Boa Hancock, d'une telle beauté qu'elle peut changer les homme en pierre d'un clin d'oeil. Elle est eperduemment amoureuse de Luffy -qui n'en a rien à faire- et va l'aider à retrouver son frère pour qu'il puisse s'évader.
Et là pouf au détour d'un couloir nous nous retrouvons devant la cellule de Ace, avec Ace, grandeur nature, enchainé au mur. J'aurai bien pris des tonnes de photos mais les vigiles étaient TRES attentifs et j'ai du effacer la seule que j'ai pu prendre :(

 **Alerte spoiler : quelques issues de l'histoire sont dévoilées, ne pas lire si vous compter lire les livres **
Venait ensuite un long couloir retraçant la bataille entre presque tous les pirates et la Marine, le jour de l'execution de Ace. Tapissé d'images images immenses avec en fond sonore des bruits d'épées et de canon, de cris, on se déplace dans le dédale en revivant les derniers moments d'Ace aux cotés de son frèrot.
Le couloir s'arrête et débouche sur une pièce éclairée de rouge. Les planches originales sont là: l'Amiral en chef Akainu plonge son poing de magma au travers de Ace, et c'en est fini de lui. Le petit papier que tenait Luffy à la main, une carte de vie de son frère, se consume entièrement.
Bon, on se retrouve dans une autre pièce avec projection: ce coup-ci Luffy est seul et ne se remet pas de la mort de Ace. Puis petit à petit ses camarades de piraterie réapparaissent.
** Fin de l'alerte spoiler **
On touche à la fin de la première partie du manga (tome 62): les compagnons sont séparés pendant 2 ans, au terme desquels ils doivent se retrouver (et botter les fesses des méchants, notamment l'Amiral Akainu qui risque de se prendre une belle dérouillée de la part de Luffy).
Tout ceci est assez émouvant et y a plusieurs personnes autour de moi qui reniflent.

Mais ce n'est pas fini!! Car on est maintenant dans le "New Age": Luffy et ses copains sont devenus supra mega forts, ils viennent de se retrouver et les aventures continuent !! Le manga en est à peu près là en France comme au Japon. Dans l'expo on débouche sur le pont du bateau avec tous les perso du manga grandeur nature, avec leur nouveau look, et toutes les couvertures des bouquins. Et puis, et puis... La plus grande pièce, qui annonce la fin de la visite: couverte d'originaux en couleur (les couvertures ou les posters édités pour Shonenjump, où paraissent les épisodes au Japon), au milieu trone le bureau de M. Oda, avec ses plumes, ses crayons et ses feutres. Le grand malade fait tous ses coloriages au feutre aquarelle... Une video le présente en train de dessiner, d'expliquer ce qu'il utilise, pourquoi et ce qu'il voulait faire passer comme message à travers ce manga à l'origine ("il faut voyager d'ile en ile et rencontrer du monde", grosso modo).
Et le dernier mur expose une multitude de planches originales, dont celles des derniers mangas... ET celles pas encore parues MAIS prévues pour le prochain ShonenJump. Mouahaha.
Hum, pardon.

Voilà pour cette expo One Piece assez top. Je suis repartie avec mon tome préferé en japonais, happy me. Maintenant je vous laisse avec quelques photos pour que vous vous fassiez une idée de la folie et de l'ampleur du phénomène au Japon. C'est à dire qu'il y a des étages entiers de magasins de jouets et goodies consacrés à ça. Meme les super-marchés font des "promos One Piece" en ville!
Et vous savez quelle est l'autre passion des japonais ? Hello Kitty. Et quand Hello Kitty rencontre Chopper, le petit cerf mignon de One Piece, on ne les tient plus les japonais...

mercredi 30 mai 2012

Hakone et le Mt Fuji: la tête dans les nuages - 30 mai

La tête dans les nuages... Oui, mais au sens propre du terme.
On ne m'aurait pas signalé le Mt Fuji, je n'aurais pas su qu'il était là. La célèbre montagne a joué à cache-cache tout l'après-midi, impossible d'en voir un bout.
Heureusement dans la matinée j'étais à Hakone, une ville voisine de Tokyo, et qui vaut vraiment le détour pour une journée hors de la capitale. Dans le genre bol d'air frais de montagne, forêt vierge et lac gris anthracite je n'ai pas encore fais mieux. Et ajoutez à cela un merveilleux déjeuner japonais.

Hakone est connue pour ses onsen, sources d'eau chaude japonaises, et aussi pour être l'un des lieux les plus prisés par les tokyoïtes en week-end. Mais comme vous suivez bien, ce n'était pas le week-end, donc pas trop de monde. Quand il fait beau on a le droit à de jolis paysages avec le Mt Fuji en fond, le lac Ashi au premier plan, entouré de pins et de verdure. Et comme vous suivez toujours: il ne faisait pas beau.
Cependant ça permettait de faire de très belles photos en gris sur gris.

Faute de temps je n'ai pas pu profiter des onsen mais je sais que je me rattraperai dans d'autres villes ou en montagne... Bon vu le manque de bol qu'on a eu avec le Mt Fuji je me dis, avec le recul, qu'on aurait du y aller (on = mon guide + sa fille + moi) mais on ne pouvait pas prévoir.

On a délaissé Hakone pour aller voir la montagne de plus près.
Le Mont Fuji, avec ses 3 776 mètres d'altitude est le point culminant du Japon. Situé dans une région où se rejoignent les plaques tectoniques pacifique, eurasienne et philippine, la montagne est un stratovolcan toujours considéré comme actif (dernière éruption fin 1707, ne nous affolons pas).
Du fait de son profil montagneux exceptionnellement symétrique, le mont Fuji est devenu un des symboles du Japon. Il a alimenté l'inspiration de nombreux poètes, et il apparaît dans d'innombrables représentations picturales: la plus ancienne retrouvée est un dessin sur le papier d'une porte coulissante datant environ du XIe siècle. Mais surtout on le connait pour ses représentations par le maître de l'estampe nipponne Katsushika Hokusai (1760-1849) dans ses "Trente-six vues du mont Fuji".

La montagne est considérée comme sacrée depuis le VIIe siècle. Dans le shintoïsme, la légende raconte qu'un empereur ordonna de détruire au sommet de la montagne un élixir d'immortalité qu'il détenait : la fumée qui s'en échappe parfois serait due à ce breuvage qui se consume.

Et puis une dernière petite anecdote: Kono Banasakuya Hime, « La princesse qui fait fleurir les arbres », serait une divinité habitant la montagne; à cause de sa présence l'ascension du Mont était interdite aux femmes... Jusqu'en 1872.

Comme finalement on ne voyait rien on est partis voir des petits villages de fermiers à côté, super mignons, avec des jardins très entretenus et très fleuris, puis des rizières en terrasse. Ca a un peu rattrapé la déception de l'après-midi. (au dessus du dessin de Okusai, c'est la vue que j'ai eu du Fujisan...)

Pour finir sur une note moins poétique je vous ajoute une petite vue des toilettes dans une station service de bord d'autoroute. Au Japon.
Je vous ai épargné la photo de la version chinoise mais je pourrais vous faire un dessin assez simple: deux plaques de ciment en parallèle et un trou au centre (ben non pas de chasse, ça économise l'eau voyons, juste un trou de 2 m de profondeur).

Demain petit tour à Roppongi et Shibuya, deux quartiers animés de la capitale. Bybye :)

PS: pas de note sur l'Ebisu museum ou la visite du Palais imperial pour cause d'ennui mortel. J'en voudrai toujours au Lonely Planet  pour ces deux visites inutiles, longues et ennuyeuses qui m'ont fait perdre ma journee




mardi 29 mai 2012

Tokyo, premiers pas - 28 mai

Bon ce n'est pas du tout surprenant: je suis enchantée par le Japon, ou du moins par Tokyo, pour le moment.
Tout y est à peu près parfait, comme j'aime, et pour tout vous dire je resterais bien dans les parages si je le pouvais.
La ville est immense, changeante, ultra moderne et blanche depuis le Rainbow Bridge, bruyante et colorée sous les néons de Shinjuku, animée et traditionnelle vers Asakusa, les magasins sont délirants, avec des buildings de 7 étages consacrés aux mangas, aux jeux videos, au karaoké...
Et puis les japonais sont partout d'une politesse et d'un serviable irréprochable. Je me suis plantée de musée hier: on m'a raccompagné à la caisse et on m'a rendu mes sous. Allez demander au Musée des arts-deco de vous rembourser parce que vous vouliez aller au Louvre... Aha.
Il y a des petites attentions partout, tout le temps, on vous rempli les verres d'eau en permanence, on se met en 4 pour faire un paquet cadeau; tout est fait pour que "les autres" soient contents. L'altruisme à 200%... exemple des petits messages dans le metro "soyez gentils, n'utilisez pas les telephones" GENTILS.
On suit scrupuleusement les feux rouge et vert, on se gare entre les lignes blanches (fait interressant: les places de parking sur le trottoir ont toutes un parcmetre. Toutes), et on se gare comme si on était en Creuse: il ya de la place pour qui en veut. C'est propre partout, il y a des petits bonhommes, de petites mascottes qui cous encouragent à sauver la planète, à ne pas consommer d'eau, ou qui s'excuse pour les travaux. Parlons-en des travaux: les chantiers sont éclairés avec des guirlandes de Noel rouge pour qu'on les voit la nuit, et il y a toujours au moins une personne avec un baton lumineux pour vous faire circuler devant le chantier.

Je me suis pas mal balladé dans le célèbre parc de Ueno, allant d'un musée à un autre, grignotant des petits bonbons au vinaigre (super bons), et puis après vers Asakusa à l'Est c'est un peu les vieux quartiers traditionnels, avec les femmes en kimono le grand temple Senso-ji...
D'ailleurs messieurs je vous arrête tout de suite: ce sont plutôt les vieilles qui portent des kimonos. Les jeunes doivent en porter pour les remises de diplomes ou les mariages mais dans la vie de tous les jours, ce sont les personnes agées. Vous ne m'en voudrez pas, je ne les mitraille pas de photos.
Hier j'ai diné au 52eme étage d'une tour, et la vue de nuit était saisissante. On se rend compte à quel point la ville est immense...
Les japonais aiment leur pays, ils en sont assez fiers (et aiment bien entendre taper sur les chinois et les coréens je crois...) ils sont tous assez fans de la France, on trouve plein de choses (mal) écrites en français, des japonais qui parlent français, pas anglais, des resto de cuisine française un peu partout. Mais ils n'ont pas vraiment l'esprit qui colle avec le notre. Exemple de question, hier, avec une réponse impossible à concevoir pour eux: "mais pourquoi les français qui ont de l'argent veulent partir avec la taxe à 75% ? C'est très égoiste de quitter le pays". Voila voila.

Bon aujourd'hui je visite les jardins imperiaux, j'espere que ça sera une jolie visite. Je continue de prendre des photos rigolotes de tous ces plats de nourriture en plastique, des boites aux lettres pandas, de ces fantastiques repas (ou petit dejeuner), ou même des bouches d'égouts, qui sont superbes.
Le blog va être envahi de clichés à mon retour ;)

A plus tard !

(en vrac: l'autre bain de l'hotel, une armure, rues d'Asakusa, coques Iphone imitations omelette, bonbons sushis, petit dej, diner, metro... Et autres)

samedi 26 mai 2012

Tokyo: celle qui sait se faire désirer - 26 mai

Vous vous dites "Céline est depuis bientot 2 jours au Japon et pas de news ? Pas de cris de joie ?"

Et bien non, parce qu'en fait je ne suis arrivée que cet aprèm. La faute aux avions, encore une fois.
Je ne sais pas ce que j'ai pu faire aux compagnies aériennes dans une vie antérieure, mais toujours est-il que j'ai un mauvais karma. Certains se souviendront du désastreux épisode Amsterdam, d'autres penseront à mon heure d'attente à l'enregistrement avant de partir en Chine pour cause "votre billet n'existe pas". Ce coup-ci musique différente (musique chinoise): ça commençait mal déjà quand on a embarqué avec une heure de retard. Mais une fois l'avion plein et les portes fermées on a attendu une heure. Deux heures. On a rouvert, refermé les portes. Trois heures. Sans aucune explication bien sûr. "traffic control problem". L'équipage n'en savait pas plus que nous, ou faisait bien semblant. Après 3h30, miracle, on décolle.
Etape à Shangai, qui sera plus qu'une étape, puisqu'on apprend que le vol pour Tokyo est annulé en raison de l'heure (l'aeroport de Narita ferme vers 21h pour que ça fasse pas trop de bruit la nuit. Ils sont bien ces japonais). Donc prise en charge complète, bus, diner puis hotel aux frais de la compagnie. Et on va pas se plaindre on a été super bien logés... Je pense même ne pas faire d'autres hotels aussi classe pendant le séjour.

Enfin passons, réveil à 4h et décollage à 7h: je SUIS maintenant au Japon!!
J'ai été récuperée à l'aeroport par M. Shimizu, un ami de mon grands père, qui m'a conduit à mon adorable hotel: le Sawanoya Ryokan.
Petite auberge traditionelle japonaise tenue par une famille, tout est parfait, des bains japonais à la chambre en passant pa l'accueil. J'ai pu enfiler mon yukata et faire le "poulpe bouilli"(expression japonaise) hier soir après une longue journée: les bains sont très chauds on en ressort rouge, chaud, et ça tourne un peu la tête. Puis première nuit sur mon futon ce qui ne va pas arranger mon mal de dos, mais bon c'est comme ça !

Premières impressions de la ville sinon: beaucoup d'immeubles bien sûr mais on se croit plus à NY qu'à Pékin; courtoisie au volant, priorité des pietons, extreme politesse dans les resto (et les parkings dites donc), preservation du patrimoine, harmonie dans les constructions modernes et plus anciennes, propreté... Bref on n'est plus en Chine. Et pour tout vous dire j'en sui s contente.

Bon je vous en dit un peu plus quand j'aurais exploré un peu par moi même !
A plus tard !

Le Japon, mon itinéraire - 24 mai

Le séjour chinois touche à sa fin, demain je m'envole pour le Japon.
Je suis plutôt contente de partir même si finalement j'ai eu de très bonnes surprises en Chine. C'est bête j'ai découvert un gigantesque marché de fruits et légumes à 2 pas de mon hôtel ce matin... Et je crois pouvoir dire que j'y ai dégusté les meilleures litchis de ma vie. Je ne sais pas dans quelles conditions poussent ces fruits mais une chose est sûre, les bananes, les ananas, les pastèques, les melons, et tous les autres, tous, ont plus de goût que les fruits - bio ou pas - de chez nous. C'est un régal à chaque fois que l'on croque !
Et puis j'en profite car je crois savoir que les fruits sont très chers au Japon...

Demain j'atterri à Tokyo, où je reste 10 jours. Et après je vais à Takayama, dans les montagnes, puis Nara, et au Koya San (où j'irai dormir avec des moines. Reveil à 6h pour la prière!)
Je reprends ensuite ma route : Okayama, Hiroshima, Yamagushi. Je repars ensuite dans les montagnes à Kanazawa, puis je termine par Kyoto, 8 jours.
Une jolie promenade, plus intense qu'en Chine, peut être plus variée aussi. Et puis j'aurai accès au blog, à FB!

Je n'ai plus qu'à aller préparer mon sac, demain matin je serai en route pour l'areoport... Mais pour vous ça sera au beau milieu de la nuit!
A plus tard tout le monde :)



mardi 22 mai 2012

Retour à Pékin: petit tour à Mutianyu - 21 mai

De retour à Pékin j'ai donc retrouvé mon père et Christophe. On est partis au marché de nuit dans la soirée pour que le nouveau venu s'essaie aux scorpions, sauterelles, serpent et autres. J'étais un peu patraque mais j'ai mis ça sur le dos du voyage en train, je devais être fatiguée.
Le lendemain matin on est partis vers 7h30 pour escalader la Grande Muraille mais ce coup-ci on a changé de tronçon: Mutianyu est à 1h1/2 de Pékin, le mur y est restauré mais pas encore trop touristique.
Le soleil n'a pas vraiment été de la partie, nous laissant un ciel gris et brumeux pendant toute la rando. Je n'étais toujours pas en forme, et ça m'a paru plus dur que la première fois - alors que ça ne l'était pas du tout.
Le morceau de muraille à Jinshanling est bien plus beau, bien plus impressionant, mais bien plus dur. Ici à Mutianyu pas de marches effondrées, pas de soleil de plomb, ça aurait du aller. Seul vraimet cool: on redescend du haut de la montagne en TOBOGGAN !! On s'assoie sur des sièges prévus pour glisser sur les parois de métal, un peu comme dans le bobsled mais en beaucoup plus soft hein... Et puis hop c'est parti ! C'était super.
On est redescendus prendre le déjeuner (servi par le resto de l'hotel - le Red Lantern House).
Mais après être revenue à la chambre j'étais complètement barbouillée. J'ai finis par faire le lien avec les medocs chinois, que j'avais commencé à prendre 2 jours plus tot, et j'ai rendu mon dejeuner. On a attendu un peu puis on s'est promené sur les bords du lac pas loin, histoire de finir les achats souvenirs/cadeaux.
On a aussi trouvé une maison de thé super mignonne où on s'est arrêtés faire une dégustation de oolong et thé noir impérial. Je devais accompagner ces messieurs au resto mais comme je n'étais pas bien je suis rentrée en taxi à l'hotel... Après un autre tour aux toilettes je me suis couchée, et après une heure papa et Christiphe sont venus récuperer leurs affaires, prendre une douche, puis ont pris le chemin de l'aeroport.
L'histoire finie bien puisque ce matin je me sens tout à fait bien ! J'ai arrêté mes pilules vertes et je suis passée au thé citron/miel, ce qui me réussi mieux.

J'ai aussi changé de chambre d'hotel. Je vous ferai un article illustré des hotels où je suis allée un peu plus tard... Mais pour faire bref j'avais choisi le Red Lantern House pour ses chambres à la chinoise, ses petites cours, etc. J'avais booké une chambre avec lit simple histoire que mes derniers jours en Chine ne se passe pas en dortoir. Seulement voilà à l'arrivée la chambre était minuscule, sombre, affreuse, avec un papier peint rose plein de bulles colorées pour chambre d'enfant, les vitres cassées et scotchées. Et le pire de tout la fenêtre donnait sur des toilettes publiques, et j'ai eu la bonne surprise à 5h du mat le premier jour d'être réveillée par les chinois qui dorment dans les dortoirs à côté... Pas parce qu'ils parlaient mais par leurs aller et retour aux toilettes et surtout par leur raclement de gorge et crachats jusqu'a 6h30. J'ai donc foncé à la reception pour demander une autre chambre. Evidemment "c'est plein" mais ils m'ont trouvé une chambre dans une annexe. Ce n'est pas encore ce que j'avais vu sur leurs photos du site mais c'est propre, neuf, et surtout silencieux. Je ne sais pas où se cachent les chambres de leur site internet mais c'est limite mensonger et je ne suis pas ravie (d'autant que le moindre service est facturé très cher - lessive, reservation de taxi, de train, petit dej...).
J'espère que je n'aurais pas ce genre de surprise au Japon.